3eme jour : la vallée de la Dordogne

Encore un démarrage un peu difficile ce matin, nous perdons Andrée à la station d’essence, c’est une histoire à dormir debout, se perdre dans une station d’essence ça n’a pas de sens et pourtant, la pauvre Andrée à cause d’un camion-citerne qui lui masque la vue se retrouve sur le rond-point bien seule et ne sait plus dans quel sens aller, il y a bien là-bas au loin le groupe 1, pourquoi ne pas profiter de l’aspiration et essayer de se joindre à lui ? Mais le pari est un peu osé et en définitive n’a pas grand sens, alors que faire ? Andrée décide donc d’appeler Denis, dans un sens elle a peut-être raison « Denis je t’en supplie reviens, sans toi je suis perdue ! » et que croyez-vous qu’il fit ? Enfin chacun fait comme il veut.

Jusqu’à Sarlat nous roulons sur de très petites routes, on est au cœur de la campagne périgourdine, c’est un bonheur que de parcourir ainsi cette région essentiellement agricole, quel calme, quelle douceur ! les odeurs, les couleurs tout n’est que ravissement, mais sans le GPS ici la navigation serait problématique, il faut savoir reconnaître le formidable potentiel de cet outil.

C’est encore la route des noix, mais aussi des belles demeures et on est enchanté par la richesse architecturale du Périgord, les maisons rivalisent de beauté d’esthétique et d’harmonie, partout nous le constaterons.

La visite de Sarlat, cité de La Boetie, mérite que l’on s’y attarde sinon longuement, du moins le temps qu’il faut, tant cette ville attire à juste titre les touristes, je ne vais pas donner davantage de détails, il faudrait remplir des pages tellement il y a de choses exceptionnelles à voir, les amateurs d’histoire ici seront comblés.

Continuation de notre route vers Beynac , encore un village d’exception construit sur la falaise et surplombant la Dordogne, il faut le parcourir à pied et monter au château, aujourd’hui c’est un peu difficile, il fait chaud et même très chaud, 34, 35 et même 36 au thermomètre de la moto ! Alors c’est vrai que marcher dans ces conditions, avec un équipement si peu adapté peut en décourager beaucoup. Mais l’effort, arrivé en haut est récompensé par la belle vue qu’offre le promontoire sur la Dordogne et sur le village lové en contre bas.

Nous décidons d’une petite croisière en gabare et en attendant le départ nous avons le temps de savourer sous une petite terrasse ombragée une carafe de bière bien fraîche. Voilà des moments qui peuvent vous réconcilier avec la vie ….

La croisière dure une heure, c’est frais et bien agréable, la navigation sur le fleuve offre une toute autre vue de Beynac et ses environs et l’on distingue là encore les splendides demeures surplombant la Dordogne, vraiment le patrimoine immobilier du Périgord est d’une très grande beauté.

Après ces visites toutes plus intéressantes les unes que les autres, il faut vite repartir  nous sommes encore en retard, mais comment en de tels lieux ne pas s’attarder, dernier coup d’œil de la journée avant le retour à Gramat, au village de la Roque Gageac, encore un, un de plus qui vous surprend par sa beauté, décidément quel foisonnement, un régal !