7^ème jour et dernier

Déjà ? Et oui déjà, c’est une nouvelle petite incursion en Suisse qui nous est proposée pour cette dernière balade, retour à Livigno charmante petite cité unanimement appréciée, il y a au moins deux bonnes raisons pour y revenir :

D’abord le charme indéniable de la station et puis le fait qu’elle soit localisée en zone franche.  C’est de nouveau avec un magnifique soleil que nous mettons le cap sur Saint Moritz en passant ça va de soi par quelques cols qui font maintenant notre plus grand plaisir.

Claude se plaint du dos et devra malheureusement lever le pied, quel rapport ?  Si vous préférez il devra passer la main, quel rapport ? Bref c’est Jean-Claude qui prendra la main au pied levé, ça va comme ça ?

Arrêt à Passo Del Bernina (2238m) là encore la vue est splendide, le glacier majestueux se découpe dans le bleu du ciel et les alpages tout autour du col dégagent une atmosphère de sérénité, la nature le matin et surtout la montagne remplit de ses bienfaits les contemplatifs et contrairement à la mer offre plus de plages de silence.

Se trouvent au col quelques randonneurs d’un genre particulier, explication : on est prêt de Saint Moritz, et alors ? Ben alors même à saint Moritz on peut avoir envie de randonner «entre soi » il suffit comme nous la moto, d’avoir une passion commune et un moyen de transport qui comme nous sera en quelque sorte le lien social, c’est ainsi que nous assistons à un balai de somptueuses limousines et de belles dames bien mieux encapuchonnées que nous à Cortina sous la pluie.

Descente vers Livigno, nous flânons dans la ville, les boutiques sont alléchantes en conséquence le lèche vitrine devient l’activité choisie de cette matinée, il y un a peu de tout, pour tous notamment pour le cycliste, mais curieusement pas grand-chose pour le motard, il y aurait là peut être un bon coup à jouer.

Départ pour saint Moritz et arrivés dans la ville la pluie nous surprend, Jean Claude, en vain cherche un parking, c’est fou la place que peuvent prendre ces Maserati et autres Lamborghini (je ne suis même pas sur de l’orthographe !)

De guerre lasse nous filons, de toute façon l’hyper luxe ne nous attire pas plus que ça, les motivations de notre voyage sont autres et puis il ne faut pas trop s’attarder, la pluie menace de plus en plus et finit par se déverser abondamment sur nos têtes.

Patricia qui trop contente de sa dernière balade a choisi de réitérer aujourd’hui, c’est donc toujours avec Patrick qu’elle roulera, mais au départ ce matin la pluie n’était pas prévue et la voilà bien prise au dépourvu, voyez comme c’est ballot ! Heureusement deux bons garçons sauront palier ses carences vestimentaires et de lui prêter, qui un blouson, qui un pantalon de pluie et ainsi tous bien équipés nous pouvons reprendre notre route sous la pluie qui ne se calme pas.

Louis et Jean-Claude avaient repéré sur la carte un passage par une petite route qui nous permettait d’arriver à mi-pente du Stelvio, vendu ! Et c’est par une superbe vallée, une de plus, puis par un col magnifique, un de plus qu’en effet nous arrivons à l’embranchement du Stelvio et franchement c’est comme qui dirait finir en apothéose, cette toute petite route, sans trafic ou presque, qui nous conduit assez haut dans la brume, avec le soleil qui tente une apparition entre deux averses, là vraiment le spectacle est à son apogée.

Nous sommes tout prêt du sommet du Stelvio que nous distinguons dans la brume, c’est le dernier jour, on ne reviendra peut-être pas de sitôt, pourquoi pour ceux que ça tente ne pas profiter de cette dernière occasion d’y faire un dernier petit tour ? Aussitôt dit aussitôt fait, deux groupes se forment, l’un le plus important décide de regagner l’hôtel et l’autre de revisiter le Stelvio.

Tout le monde se retrouve bientôt à Bormio ou nous attends malicieusement « Crin Blanc » mais au fait qui est « Crin blanc ? » tout simplement un adorable petit chat blanc, Mascotte de l’hôtel, qui chaque soir nous accueille joyeusement de ses cabrioles, souhaitons que ce jeune fou ne se fasse pas écraser par une voiture.

Voilà s’en est fini de nos modestes aventures, demain chacun s’en ira de son côté, qui vers la Suisse, qui vers les lacs, qui vers Chamonix et les autres vers Fréjus, Aubagne et Marseille.

Elle était bien belle cette semaine trop vite passée, nous repartons avec des souvenirs merveilleux de ces montagnes qui n’ont cessé de nous étonner, les Dolomites resteront gravées longtemps dans nos mémoires !

Merci à tous les protagonistes qui ont contribué à la réussite de ce voyage :

Elisabetta pour le choix des hôtels et la facilitation de la communication

Claude, Jean-Claude, Michel et Louis pour le choix des parcours et le guidage

Nos accompagnatrices pour leur jovialité

Et tous les autres pour leur bonne humeur

Et si l’année prochaine on allait dans les Dolomites ?

JY raconteur motodidacte                                                                            retour Dolomites